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Paracha Ki Tavo

"Que soit maudit celui qui égare l'aveugle sur son chemin! - Et le peuple répondra: Amen." (Deutéronome, 27, 18)
Lorsque les Hébreux seront entrés en Canaan, précise Moise, ils devront se réunir sur le mont Guerizime et le mont Eval pour y entendre énoncées les bénédictions et les malédictions que, suivant le cas, l'Éternel leur enverra.

 

Les malédictions sont, en règle générale, prévues par Dieu pour les cas où la justice humaine, elle, ne peut intervenir, faute de preuves ou parce que le méfait est accompli en cachette. II est normal que, dans de tels cas, l'Éternel se charge directement d'infliger un châtiment à celui quia mal agi.

Parmi les cas cités dans la Torah, relevons celui de l'aveugle auquel un clairvoyant a mal indiqué son chemin, auquel il a sciemment donné un faux renseignement et, de ce fait, il l'a égaré. II est évident que dans un tel cas le pauvre aveugle n'a pas la possibilité de se plaindre et de faire poursuivre celui qui a si cruellement agi envers lui.

II ne l'a pas vu, il ne le connaît pas et même s'il arrive à le désigner, celui-ci peut facilement nier et, de la sorte, se disculper. Aussi, l'Éternel intervient-il lui-même et promet, dès l'abord, que sa malédiction atteindra un tel homme.

L'aveugle dont il est parlé dans le texte n'est pas seulement et nécessairement celui qui a perdu l'usage de la vue. II peut s'agir tout aussi bien d'un homme qui voit parfaitement, mais qui, dans un domaine donné, n'est pas au courant.

Si on lui donne de faux renseignements, si on lui fait faire des démarches inutiles et superflues, tout se passe comme si, réellement, on avait mis des embûches sur son chemin, comme si on l'avait égaré, car, sur ce terrain-là, on peut dire qu'il est véritablement aveugle.

II ne faut pourtant pas croire que, dans un tel cas, tout aussi bien que dans celui de l'aveugle véritable, on a fait son devoir uniquement en s'abstenant, de faire un geste pour égarer notre prochain.

II nous est, en réalité, prescrit de faire un acte positif à son égard, de l'aider, de le conseiller, de l'éclairer, de le guider et de le faire profiter de notre expérience.

Alors seulement nous pourrons prétendre avoir droit aux bénédictions que l'Éternel prévoit par ailleurs pour tous ceux qui auront fait leur devoir envers le déshérité qu'est " l'aveugle ".

 

QUESTIONS

 

I) Pourquoi un aveugle a-t-il tout particulièrement droit à notre sollicitude et à notre aide ?

2) Pourquoi l'Eternel doit-il, dans certains cas, intervenir lui-même pour châtier celui qui se conduit mal ?

3) Citez un cas pratique où un " aveuglé " qui ne l'était pas a été égaré par son prochain.

4) Pourquoi d'ailleurs dit-on d'un tel homme qu'il est " aveuglé " ?

5) Pourquoi ne suffit-il pu de s'abstenir d'égarer un aveugle pour mériter la bénédiction divine ?

6) Dans VAYIKRA (19, 14) la Torah dit: "Ne mets pas d'obstacle devant un aveugle. Redoute ton Dieu; je suis l'Eternel" Quel est le sens de la deuxième partie de ce verset ?

7) Job (29, 15) dit qu'il a été " les yeux de l'aveugle et les pieds du boiteux ". Que veut-il dire par là ?



A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin Jean SCHWARZ
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