Logo Lamed.frhttp://www.aish.comAccueil Lamed.fr
...
.

Judaïsme

.
...
...
.

Soutenez-nous

.
...
Judaïsme / Concepts back  Retour
Le vêtement dans la TorahSur le sens du premier commandement et les conséquences de sa transgression
L'apparition d'Adam sur terre est accompagnée par l'interdiction pour lui de consommer du fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal : « L'Eternel D.ieu donna un ordre à l'homme en disant: Tous les arbres du jardin tu peux t'en nourrir, mais de l'arbre de la science du bien et mal, tu n'en mangeras point; car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir! » (Genèse 2-16,17).

LE FRUIT DEFENDU

La nature de ce commandement est fascinante. Il est interdit à Adam de faire un acte lui permettant d'accéder à la connaissance du Bien et du Mal !

Une lecture rapide et peu rigoureuse pourrait laisser croire que D.ieu avait pour intention de limiter le développement intellectuel de l'humanité. L'homme devait-il rester dans un état proche de celui de l'animal en n'ayant pas la conscience du Bien, en vivant une vie biologique, où seuls les intérêts vitaux sont à la base de l'action menée ?

De plus, peut-on imaginer que la faute d'Adam soit à l'origine de sa grandeur ?

En effet, l'homme se distingue des autres êtres vivants par la conscience qu'il a du Bien et du Mal.

La lecture de ce passage a ainsi suscité l’étonnement d'un philosophe, cité par Maïmonide dans le Guide des Egarés ( Première partie, Chap. 2).

Maïmonide, dans un premier temps, fustige l'auteur de l’objection: « O toi, qui examines (les choses) avec un esprit superficiel et irréfléchi, et qui crois comprendre un livre, guide des anciens et des modernes, en le parcourant dans quelques moments de loisirs (dérobés au plaisir) de la boisson et de la cohabitation, comme on parcourrait quelque livre d'histoire ou quelque poème! Arrête-toi et prends du temps; car la chose n'est pas telle que tu la croyais au premier abord, mais telle qu'elle se manifestera quand on aura considéré ce que je vais dire. »

Avant de répondre à ces interrogations, il convient d'étudier certains textes concernant Adam.
Le Midrach (Bérechit Rabba 3- 16, 17) enseigne qu'Adam fut, dès sa création, soumis à plusieurs commandements divins, hormis l’interdiction de consommer des fruits de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal : ne pas pratiquer l'idolâtrie, ne pas profaner le nom de D.ieu, créer des tribunaux, respecter certaines règles concernant la cohabitation, ne pas voler.

De plus, la transgression du commandement concernant le fruit défendu est sujette à une « punition ». L'homme devient mortel : « Car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir. »

L'existence d'une loi, ainsi que la responsabilité devant celle-ci, implique que celui-ci qui y est soumis est doué d'une conscience suffisamment développée lui permettant de faire la distinction entre le licite et l'illicite, entre le Bien et le Mal. Les fous ne sont pas responsables devant la loi car leurs capacités intellectuelles ne sont pas suffisamment développées pour que l'on puisse les juger responsables de leurs actes.

Par ailleurs, la Torah enseigne que l'homme a été créé à l'image de D.ieu.

Cette ressemblance avec son Créateur lui permet de dominer le reste de la Création : « Dieu dit « Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance et qu'il domine les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, le bétail, toute la terre, et tous les êtres qui s'y meuvent. » D.ieu créa l'homme à son image. C'est à l'image D.ieu qu'il le créa » (Genèse 1,-26, 27).

Afin d'éviter tout anthropomorphisme, les commentateurs expliquent qu'il n'est nullement question ici d'une ressemblance physique entre D.ieu et sa créature. C'est des capacités intellectuelles et spirituelles de l'homme dont il question dans ce passage.

Ce sont elles qui le différencient complètement du reste de la Création. Ce sont elles qui le font ressembler à D.ieu.

Dés lors, nous devons comprendre comment une conscience aussi développée peut exister en étant privé de la connaissance du Bien et du Mal ?

Maïmonide dans le texte cité ci-dessus répond à cette question.

Il fait la distinction entre le Vrai et le Faux et le Bien et le Mal.

La condition humaine est ainsi faite qu'il existe chez tout un chacun une tension entre ce qui est juste, bon et noble et ce qui est vil, infâme et mauvais. Toutefois, il n'est pas deux personnes qui aient exactement le même système de valeur. Dans une société donnée, bien que les points communs entre les échelles de valeurs des individus qui la composent sont importants, il est évident qu’elles diffèrent grandement d’une personne à une autre ; certaines trouvant bon ce que d'autres estiment mauvais.

Tous les hommes admettent l'existence d'une échelle de valeur définissant le Bien et le Mal, mais il y a autant d'échelles de valeurs que d'individus.

Maïmonide explique que l'homme a été créé avec une conscience préalable du Vrai et du Faux. C’est le Bien absolu et idéal, et Mal absolu qui s’opposaient naturellement en lui. La raison dont D.ieu gratifia Adam lors de sa création lui permettait de faire naturellement la distinction entre le Vrai et le Faux.

Il faut à présent comprendre ce que l'on entend par la connaissance du Bien et du Mal, et comment celle-ci n’apparaît qu’en conséquence de la faute ?

ADAM APRES LA FAUTE

L'homme est à l'origine d'un nouveau système de valeur

La vérité disparaît au profit d'une conception subjective des valeurs, relative au comportement et aux aspirations de chacun.

La consommation du fruit défendu a fait perdre à Adam sa capacité de distinction entre le Vrai et le Faux. La vérité disparaît au profit d'une conception subjective des valeurs, relative au comportement et aux aspirations de chacun.

La conscience n'est plus régie par une tension entre le Vrai et le Faux mais par deux pôles distincts appelés respectivement le Bien et le Mal, correspondant chacun à une évaluation personnelle de ce qui est bon et de ce qui est mal, de ce qui est Vrai et de ce qui est Faux.

Cette nouvelle échelle de valeurs falsifie la Vérité absolue.

La faute commise a pour conséquence sa justification. Plutôt que reconnaître une erreur, l'homme préfère inventer un nouveau système, supposé meilleur, qui intègre la faute, la justifie, et la rend honorable et louable. La faute est donc de façon directe à l'origine de la création d'une nouvelle échelle de valeur.

L'action d'un homme conditionne sa conception du Bien. Il cherche toujours à priori à justifier son action par des principes dits « rationnels » qui lui permettent de ne pas vivre en contradiction avec ses idées.

Nos sages ont exprimé cette idée en disant: « Une faute entraîne une faute », ou encore: « Lorsqu'un homme faute et réitère cette même faute, celle-ci devient pour lui comme licite ».

La faute entraîne une faute car, aux yeux du fautif, elle-ci n'est plus réprimandable. Elle est devenue « licite ».

Le fruit défendu, parce qu’il est défendu, fait acquérir à celui qui le mange un système de valeur qui justifie cette faute. La consommation du fruit est à l'origine de la perte de la conscience du Vrai et du Faux au profit de la conscience du Bien et du Mal.

Maïmonide remarque que lorsque l'on parle de vérités indiscutables, on emploie les termes Vrai, emeth et Faux, chéker. En revanche, lorsque l'on parle de choses probables et subjectives, c'est les termes Bien, Tov et Mal, R'a qui sont utilisés :

« Le mal et le bien existent dans (les choses des) opinions probables, et non dans les choses intelligibles; car on ne dit pas que cette proposition: « le ciel est sphérique » soit bonne, ni que cette autre: « la terre est plane » soit mauvaise. Mais on appelle l'une vraie, l'autre fausse. Ainsi dans la langue on emploie (en parlant) du Vrai et du Faux (les mots) emeth et chéker, et pour Bien et Mal (on dit) tov (bon) et r'a (mauvais). »

La connaissance du Bien et du Mal est donc la perte de la conscience de l'échelle des valeurs parfaites.

Un Midrach illustre cette idée en l'appuyant sur l'exégèse d'un verset de la Genèse (3-12).

Juste après la faute, D.ieu demande à Adam de s'expliquer. L’homme répondit: «La femme que tu m’as donnée, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre, et j'ai mangé » (Genèse 3-12).

L'auteur de ce Midrach remarque que l'expression « j'ai mangé » est écrite au futur : j'en mangerai; seul le Vav conversif placé au début de ce verbe permet de dire qu'il s'agit d'un passé.

Il en déduit que la Torah fait ici allusion à une partie du dialogue qui a eu lieu entre D.ieu et Adam et qui ne figure pas explicitement dans le texte de la Torah.

Adam déclare à D.ieu qu'il a mangé du fruit défendu et ... qu'il en remangera dans l'avenir!!

Ainsi s'arrêtent les propos de ce Midrach. Ils sont stupéfiants.

Adam après avoir fauté semble faire preuve de la plus grande insolence. Il déclare à D.ieu, avec lequel il est en train de parler, qu'il a fauté et qu'il fautera de nouveau, à l'avenir !

Il semble que ce Midrach exprime de façon allégorique, l'idée que nous venons de développer.

Adam se présente devant D.ieu en disant que la faute a perturbé son échelle de valeur. C'est sa détresse qu'il exprime devant D.ieu. Il a pris conscience qu’il s’est forgé un système dans lequel il est bien de consommer ce fruit, et que par conséquent, il risque d'en manger de nouveau en étant persuader de faire le Bien : « J'ai mangé et je remangerai. »

La même idée apparaît dans les propos du serpent lorsque celui-ci déploie toutes ses qualités de séduction pour faire fauter Eve.

L'argument qu'il estime à même d'entraîner Eve dans la faute, c’est la possibilité qu’offre la connaissance du Bien et du Mal de devenir comme D.ieu : « ...du jour où vous en mangerez, vos yeux seront dessillés, et vous serez comme D.ieu connaissant le Bien et le Mal. » (Genèse 3-5).

L'étude de ce verset laisse le lecteur attentif perplexe. Si l’on comprend l’objet de la tentation : devenir comme D.ieu, en quoi la connaissance du Bien et du Mal peut-elle le permettre ?

Rachi explique que la tentation était de devenir comme D.ieu, c'est à dire « d'être à même de créer des mondes ».

De nouveau, nous devons nous interroger sur le sens de ce commentaire. En quoi la connaissance du Bien et du Mal permet-elle de créer des mondes ?

Il semble que la faute soit attrayante pour elle même. Il n'est pas nécessaire que celle-ci soit a l'origine d'un profit quelconque pour être désirée.

La faute en créant une nouvelle échelle de valeur fait de l'homme un créateur de système, et donc un créateur de monde.

Etant à l'origine de la perte de la conscience du système de valeur régissant le monde tel qu'il a été voulu par D.ieu, elle permet à l'homme qui faute de créer un système qui justifie son action, de sorte que l'homme devient le maître de l'échelle de valeur qui régit le monde d’après la faute.

En réalité, l'être humain vit dans un monde qu'il n'a pas créé, il en subit ses contingences. Il se doit d'agir le mieux possible, en prenant en considération les paramètres qui régissent son action.

Lors de sa création, l'homme connaissait de manière innée les critères véritables qui régissent la vie de l'homme sur terre. La faute a altéré cette perception. Elle a conduit l'homme à créer un système intégrant son action et la justifiant.

Or, qu'est-ce un monde si ce n'est un système dans lequel l'homme évolue et agit. La faute en créant une nouvelle échelle de valeur fait de l'homme un créateur de système, et donc un créateur de monde.

Il n'est rien de plus tentant pour l'homme que de se sentir maître de ce qui est Bien et de ce qui est Mal, de régir la vie sa vie sur terre par un système qu'il aura créé lui-même en fonction de ses aspirations et dépendant directement de son mode de vie. Adam et Eve ont fauté afin de ne plus avoir une connaissance exacte et parfaite des règles qui régissent la vie du genre humain sur terre. Ils voulaient se mettre dans une situation ou eux seules décideraient de ce qui est Bien et ce qui est Mal, et cela même si leur définition est erronée.

En proposant un projet concurrent de celui de D.ieu pour l’homme, l’homme a l’illusion qu’il se substitue au Créateur.

L'acquisition du Bien et du Mal au détriment du Vrai et du Faux est l’écueil dans lequel ne devait pas tomber les premiers êtres humains. Depuis cette faute, on peut parler d'un exil des valeurs. La vérité n'est plus claire. Elle doit être constamment recherchée et redéfinie.

La tâche originelle de l'homme n'était pas de redéfinir un monde qui ne lui appartenait pas. Elle était plutôt de vivre de faucon harmonieuse sa spiritualité en cherchant par le maintien de la vérité existentielle a créer l'homme qui est en lui.

DEFINITION DU NOUVEAU SYSTEME DE VALEUR CREE PAR LA FAUTE.

La faute a créé un nouveau système de valeur.

Quel est-il ?

Nous avons expliqué que le système créé par la faute a pour objet de la justifier.

Etudions ce qui est dit à propos de cette faute et nous pourrons ainsi comprendre quelles en sont ses conséquences.

Avant la faute, Eve observe le fruit et le trouve: « ...bon comme nourriture... attrayant à la vue et précieux pour l'intelligence » (Genèse 3-6).

La faute d'Adam et Eve a été de satisfaire uniquement leurs sens corporels. Le fruit était bon comme nourriture, attrayant à la vue et précieux pour l'intelligence, toutefois il était interdit à la consommation par D.ieu. Il n’avait aucune fonction dans le cadre de la perfection ultime de l'homme. Le manger, c'est agir en épicurien, sans se soucier de la perfection de l’âme ni des exigences spirituelles.

La conséquence de cette faute est évidente : Adam et Eve justifient cette action et créent un nouveau système, dans lequel le Bien est le plaisir corporel et le Mal tout ce qui peut contrarier son obtention.

L'aspect spirituel de la condition humaine peut encore exister dans ce nouveau système, toutefois celui-ci est relégué à un niveau d’importance moindre, seul compte vraiment la satisfaction immédiate des besoins physiques et matériels.

La Torah a pour but de montrer le chemin permettant de retrouver le système de valeur originel.

Le monde dans lequel nous vivons est défini par ce système établi par Adam et Eve lors de la consommation du fruit défendu. La Torah a pour but de montrer le chemin permettant de retrouver le système de valeur originel. Son étude permet d'accéder à la définition du Vrai et du Faux et quitter un nouveau de conscience régi par le Bien et le Mal.

Maimonide dans le chapitre étudié ci-dessus est très explicite à ce propos:

« Mais lorsque, désobéissant, il pencha vers ses désirs venant de l'imaginative et vers les plaisirs corporels de ses sens comme dit (l'Ecriture): « que l'arbre était bon pour en manger et qu'il était un plaisir pour les yeux », il fut puni par la privation de cette compréhension intellectuelle....Et ayant obtenu la connaissances des opinions probables, il fut absorbé par ce qu'il devait trouver laid ou beau. »

La faute a fait perdre à l'homme « la compréhension intellectuelle » particulière dont il était doté, à savoir celle qui lui permettait de connaître le Vrai et le Faux, pour lui faire acquérir « la connaissance des opinions probables » qui sont l'expression de ce qu' « il trouve laid ou beau », c'est à dire Bien ou Mal.

LE ROLE DU VETEMENT APRES LA FAUTE

Nous avons expliqué, en suivant le chemin tracé par Maïmonide dans le Guide de Egarés, que la faute a consacré un système qui consacre la matérialité de ce monde; toutefois, il semble que le nouveau système laisse une place dans la conscience de l'être au système originel.

L'individu, après la faute, se trouve dans une situation complexe où son monde est régi a priori par une recherche effrénée des biens matériels, mais où l'aspect spirituel de sa nature n'est pas complètement annihilé.

Dans une telle situation, l'homme n’a pas résolu son rapport à la matière. L'homme sait que la matière a prédominé ses préoccupations spirituelles. Les plaisirs de ce monde sont pour lui l'objectif premier à atteindre, toutefois il ne peut pas l'accepter complètement.

Le premier habit confectionné par Adam et Eve ne l’a pas été dans une optique de repentance. Au contraire : ce vêtement devait permettre de maintenir l’erreur originelle.

En s’habillant, l'homme peut oublier l'aspect biologique qui est en lui. Il peut penser qu'il est entièrement intellect. Cet état peut le mener à vivre en épicurien sans pour autant remettre en question son état d'être humain supérieur au reste de la création.

Et l'habit donnant une prééminence à la matière contribue au maintien de l'erreur originelle.

Seul un habit qui met à la matérialité qui est en nous à la place qui est la sienne, peut permettre à l'intellect d'évoluer librement et ainsi de retrouver la Vérité existentielle : celle que connaissait Adam avant la faute.

Nous avons remarqué au début de notre étude que D.ieu, Lui même, confectionna le second vêtement de l'humanité. Par ailleurs, plusieurs commandements de la Torah se rattachent à l'habillement. Cela prouve qu’il est un moyen par lequel l'homme peut se rapprocher de D.ieu.

Ce qui compte, c’est la démarche de l’individu qui se révèle à travers l’habillement. L’habit juif doit répondre à une exigence de spiritualité.

C'est le sens qu'il faut donner au Midrach qui interprète le verset : « L'eternel-D.ieu fit pour l'homme et pour sa femme des tuniques de peau, et les en vêtit. » (Genèse 3-21).

« Rabbi Meïr disait: « Ne dis pas que D.ieu leur a confectionné des tuniques de peau [en hébreu 'Or, écrit avec la lettre hébraïque ayne] mais des tuniques de lumière [Or, écrit avec la lettre alef] ».

Une parabole du Rabbi de Vijnitz résume l'idée que nous avons développée. Un roi condamna un ministre pour avoir commis une faute à porter dans son nez des chaînes en fer jusqu'à la fin de ses jours. Celles-ci devaient marquer à jamais son infidélité. A sa mort, ses enfants qui n'étaient pas nés lors de sa condamnation, ne savaient pas que les chaînes que leur père avait portées toute sa vie avaient pour but de perpétuer le souvenir de sa faute. Ils décidèrent de porter eux aussi le même type de chaînes. Ils se confectionnèrent des chaînes en or et se les firent poser au nez. Un ancien les remarqua et leur dit: « Sots ! Votre action ne fait que perpétuer le souvenir de la faute commise par votre père ! »




A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin Ariel MESSAS
  Liens vers les articles du même auteur (14 articles)


Emettre un commentaire
 Nom
 Prénom
 Email *
 Masquer mon email ?
Oui  Non
 Sujet
 Description (700 caractères max) *
 * Champs obligatoires
...
.

Outils

MODIFIER LA TAILLE DU TEXTE
.
...
...
.

Et aussi...

.
...