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Roch Hachana et Yom Kippour

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Les Rendez-vous de l'Année Juive / Roch Hachana et Yom Kippour back  Retour
Des émissaires au service du créateurLes Membres de la Grande Assemblée ont rédigé la prière de Moussaf de Roch Hachana en la basant sur trois piliers: les malkhouyoth, les zikhronoth, les choffaroth.

Les Membres de la Grande Assemblée ont rédigé la prière de Moussaf de Roch Hachana en la basant sur trois piliers: les malkhouyoth (affirmation de la Royauté Divine), les zikhronoth (évocation de la Souvenance Divine) et les choffaroth ( Rappel par le Chofar). Commençons par présenter le premier, et prédominant élément : les malkhouyoth.

Nos maîtres nous ont fait ressentir l'importance capitale que les Sages accordaient à cette partie de la prière de Roch Hachana en instituant la coutume d'aborder la prière de ce jour saint par la proclamation: « hamélekh ! » (Le Roi!). En outre, le fait que les malkhouyoth fassent partie inhérente de la bénédiction mentionnant la sainteté du jour (« Ata Kadoch »), contrairement aux zikhronoth et aux choffaroth qui constituent une bénédiction séparée, nous montre que la Royauté Divine est l'élément central dont nous devons nous pénétrer à Roch Hachana.

Pourquoi la prise de conscience de la Royauté Divine est-elle considérée comme essentielle précisément à Roch Hachana, le jour du jugement ?

LE RÔLE DU JUIF DANS LE MONDE

II n'est rien, en ce monde, qui n'ait un rôle à jouer. Nous savons tous que le rôle imparti au Juif par son Créateur est celui d'observer la Torah et ses six cent treize commandements. Mais ce que certains ignorent, c'est qu'il existe un projet final en vue duquel ce rôle lui fut donné.

Le prophète, au nom de Dieu, définit le but final de la création en ces termes: "Tout ce qui est appelé à Mon Nom, c'est pour Ma Gloire que Je l'ai créé, formé et réalisé". Dieu a créé l'univers afin que Son Nom soit révélé et connu. Nous, le peuple juif, avons été choisis en tant que "garde d'honneur"; c'est à nous qu'est confiée la mission capitale de faire connaître Dieu dans le monde. L'accomplissement des commandements est le rôle qui nous a été donné pour parvenir à cette mission.

Nos actions, notre apparence et notre comportement ont-ils contribué, et en quelle mesure, à la sanctification du Nom de Dieu?

Par conséquent, la mesure par laquelle nous pouvons vérifier notre réussite, en tant que Juifs, dans la réalisation de ce mandat est la glorification de Dieu. II peut arriver que, bien qu'un homme observe les commandements, il soit éloigné du but pour lequel il fut créé, et en vue duquel il accomplit les commandements. Cette situation ressemble à celle d'une entreprise fabriquant des articles d'excellente qualité mais qui ne rapporte aucun bénéfice financier. Cette fabrique aura rempli son rôle mais n'aura pas atteint son but.

C'est pourquoi, en ce qui concerne l'équilibre des bonnes actions et des fautes, il s'agit là de la question la plus importante que l'on nous pose au jour du Jugement: "Nos actions, notre apparence et notre comportement ont-ils contribué, et en quelle mesure, à la sanctification du Nom de Dieu?"

LES MALKHOUYOTH UN "SERMENT DE FIDÉLITÉ"

La prière des malkhouyoth vient introduire en nous cette prise de conscience. Lorsque nous répétons: "Puisses Tu régner Toi, ô Dieu, seul...", "Règne sur le monde entier de Ta Gloire", "le Dieu d'Israël est Roi", nous imprimons en notre coeur la notion que tout mouvement que nous faisons, toute pensée que nous évoquons et toute décision que nous prenons doivent être mûs par, l'ambition suivante: rapprocher l'humanité, par notre corps et nos actes, de son but final qui est de reconnaître la réelle royauté de Dieu.

Lorsque nous nous présentons devant le Créateur et que nous déclarons Sa royauté sur le monde entier, en fait, nous nous impliquons essentiellement nous mêmes en tant que serviteurs proches du Roi, destinés à faire connaître et à louer Sa Royauté par notre service. Et lorsque nous nous rappelons cette mission, nous plaçons toutes les mitzvoth que nous accomplissons et tout notre service de Dieu dans cette nouvelle perspective.

Dès lors, notre comportement journalier est modifié d'une façon qui, d'une part, nous engage et, d'autre part, nous ennoblit.

De ce moment, une sensation différente nous accompagne lors de l'accomplissement d'un commandement: il ne s'agit plus d'un acte machinal accompli par habitude. Nous savons à présent que chaque commandement, chaque instant que nous étudions la Torah, chaque pensée pour Dieu, nous permet de sertir un diamant supplémentaire dans la couronne du Roi.

SE SOUVENIR DANS QUEL BUT?

« Souviens toi de nous pour le bien ». (Zikhronoth)

Chacun le sait: Roch Hachana est le jour du souvenir, au cours duquel nous faisons le bilan de l'année passée. Mais une chose doit être claire: lorsque le Créateur juge Ses créatures, Il ne se préoccupe pas simplement de rassembler les souvenirs du passé. Car Il n'a pas besoin d'exercer Son jugement pour connaître les actes accomplis, comme nous le disons dans la prière: "L'oubli n'existe pas devant le trône de Ta Gloire". Que représente, devant Dieu, le jour du souvenir? Comment peut on parler de "souvenir" pour Celui devant Lequel n'existe pas l'oubli?

Chez les humains, on distingue deux notions distinctes: la connaissance, d'une part et, d'autre part, l'acte que cette connaissance suscite. Un homme qui a faim sait qu'il doit manger, mais cette idée ne le rassasiera pas pour autant. Pour calmer sa faim, il doit manger. Par contre, pour Dieu, ces deux notions ne sont qu'une: la pensée et l'acte ne sont pas dissociables. Ainsi, lorsque nous disons que Dieu "se souvient" de l'homme, il ne s'agit pas d'une simple connaissance mais de sa répercussion: la Providence que Dieu prodigue à l'homme et le soin dont Il l'entoure.
On pourrait, ici, se poser la question suivante: Dieu n'étend Il pas Sa Providence à tous à un degré égal? Ne sommes nous pas tous Ses enfants?

A la mesure du rapprochement de l‘homme à Dieu, Dieu se rapproche de lui le mécanisme de la nature perd progressivement son emprise sur lui.

Par conséquent, la mesure par laquelle nous pouvons vérifier notre réussite, en tant que Juifs, dans la réalisation de ce mandat est la glorification de Dieu. II peut arriver que, bien qu'un homme observe les commandements, il soit éloigné du but pour lequel il fut créé, et en vue duquel il accomplit les commandements. Cette situation ressemble à celle d'une entreprise fabriquant des articles d'excellente qualité mais qui ne rapporte aucun bénéfice financier. Cette fabrique aura rempli son rôle mais n'aura pas atteint son but.

C'est pourquoi, en ce qui concerne l'équilibre des bonnes actions et des fautes, il s'agit là de la question la plus importante que l'on nous pose au jour du Jugement: "Nos actions, notre apparence et notre comportement ont-ils contribué, et en quelle mesure, à la sanctification du Nom de Dieu?"

LES MALKHOUYOTH UN "SERMENT DE FIDÉLITÉ"

La prière des malkhouyoth vient introduire en nous cette prise de conscience. Lorsque nous répétons: "Puisses Tu régner Toi, ô Dieu, seul...", "Règne sur le monde entier de Ta Gloire", "le Dieu d'Israël est Roi", nous imprimons en notre coeur la notion que tout mouvement que nous faisons, toute pensée que nous évoquons et toute décision que nous prenons doivent être mûs par, l'ambition suivante: rapprocher l'humanité, par notre corps et nos actes, de son but final qui est de reconnaître la réelle royauté de Dieu.

Lorsque nous nous présentons devant le Créateur et que nous déclarons Sa royauté sur le monde entier, en fait, nous nous impliquons essentiellement nous mêmes en tant que serviteurs proches du Roi, destinés à faire connaître et à louer Sa Royauté par notre service. Et lorsque nous nous rappelons cette mission, nous plaçons toutes les mitzvoth que nous accomplissons et tout notre service de Dieu dans cette nouvelle perspective.

Dès lors, notre comportement journalier est modifié d'une façon qui, d'une part, nous engage et, d'autre part, nous ennoblit.

De ce moment, une sensation différente nous accompagne lors de l'accomplissement d'un commandement: il ne s'agit plus d'un acte machinal accompli par habitude. Nous savons à présent que chaque commandement, chaque instant que nous étudions la Torah, chaque pensée pour Dieu, nous permet de sertir un diamant supplémentaire dans la couronne du Roi.

SE SOUVENIR DANS QUEL BUT?

« Souviens toi de nous pour le bien ». (Zikhronoth)

Chacun le sait: Roch Hachana est le jour du souvenir, au cours duquel nous faisons le bilan de l'année passée. Mais une chose doit être claire: lorsque le Créateur juge Ses créatures, Il ne se préoccupe pas simplement de rassembler les souvenirs du passé. Car Il n'a pas besoin d'exercer Son jugement pour connaître les actes accomplis, comme nous le disons dans la prière: "L'oubli n'existe pas devant le trône de Ta Gloire". Que représente, devant Dieu, le jour du souvenir? Comment peut on parler de "souvenir" pour Celui devant Lequel n'existe pas l'oubli?

Chez les humains, on distingue deux notions distinctes: la connaissance, d'une part et, d'autre part, l'acte que cette connaissance suscite. Un homme qui a faim sait qu'il doit manger, mais cette idée ne le rassasiera pas pour autant. Pour calmer sa faim, il doit manger. Par contre, pour Dieu, ces deux notions ne sont qu'une: la pensée et l'acte ne sont pas dissociables. Ainsi, lorsque nous disons que Dieu "se souvient" de l'homme, il ne s'agit pas d'une simple connaissance mais de sa répercussion: la Providence que Dieu prodigue à l'homme et le soin dont Il l'entoure.
On pourrait, ici, se poser la question suivante: Dieu n'étend Il pas Sa Providence à tous à un degré égal? Ne sommes nous pas tous Ses enfants?

A la mesure du rapprochement de l‘homme à Dieu, Dieu se rapproche de lui le mécanisme de la nature perd progressivement son emprise sur lui.

Dieu a équipé le monde des lois de la nature, qui agissent selon un système fixé d'avance: "II a fixé un décret immuable". Ces lois furent établies pour l'homme ordinaire, qui ne cherche pas particulièrement à se rapprocher de Dieu, et qui préfère une démarche naturelle, qu'il peut "toucher de ses mains", aux notions spirituelles qui lui paraissent éloignées. Cet homme cherche à demeurer dans ce contexte, il ne désire pas se rapprocher outre mesure de Dieu; il ne peut donc attendre de traitement particulier. Il doit se conformer au système de récompense et de châtiment qui, seul, peut constituer pour lui un dispositif contre la décadence spirituelle.

D'autre part, on trouve l'homme aux hautes aspirations spirituelles, qui recherche la proximité avec Dieu. Le Créateur lui accorde un intérêt particulier, une Providence particulière, et agit envers lui d'une façon qui dépasse les limites de la nature. A la mesure de son rapprochement à Dieu, Dieu se rapproche de lui le mécanisme de la nature perd progressivement son emprise sur cet homme là. D'un côté, il mérite la sollicitude divine et, d'un autre côté, Dieu se montre plus exigeant envers lui.

« HEUREUX L’HOMME QUI NE T’OUBLIE PAS »

Au jour du souvenir, le niveau de chacun est déterminé: quelle sera la Providence divine à son égard et dans quelle mesure Dieu se souviendra de lui. Ce jour là, le Ciel décide si l'homme comptera parmi ceux qui sont proches de Dieu et qui méritent une Providence particulière permanente, ou s'il fera partie de ceux qui recevront une Providence générale et se trouvent à un degré inférieur de l'Attribut du Souvenir.

Comment ce niveau est il déterminé?

Comme nous l'avons mentionné, ce niveau résulte directement des actes de l'homme lui même et de la mesure dont lui même se souvient de Dieu. Nous désirons de tout notre coeur être proches de Dieu, nous aspirons à faire partie de ceux qui bénéficient d'une Providence particulière, de l'aide divine.

Nous faisons donc, ce jour là, tout notre possible pour nous rapprocher de Dieu, pour implanter en nous l'idée et la conscience perpétuelle de la présence de Dieu et pour nous débarrasser de l'assujettissement à la nature. Nous prions, à Roch Hachana: "Heureux l'homme qui ne T'oublie pas, et la personne qui trouve sa force en Toi. Car ceux qui Te recherchent ne trébucheront jamais et tous ceux qui ont leur refuge en Toi ne connaîtront pas la honte éternelle".

« UN PEU DE LUMIÈRE DISSIPE DES TÉNÈBRES INTENSES »(Choffaroth)

Nos Sages enseignent que l'un des objectifs de la sonnerie du Choffar est de brouiller le Satan:

"Nos Sages décrétèrent donc que l'on sonne du choffar chaque année, à Roch Hodèche Elloul, afin de confondre le Satan," ('cf. Tour").

"Rabbi Yitzhak disait: "Pourquoi sonne-t-on du Choffar lorsque l'assemblée est assise, puis sonne-t-on à nouveau alors que l'assemblée est debout? C'est dans le but de troubler le Satan" (Roch Hachana 16b).

A priori, on ne comprend pas comment il est possible de confondre le Satan. Le Satan est il un enfant qu'il soit possible de troubler si facilement? Il s'agit d'un ange, "un guerrier, expert en ruse", qui est capable d'accomplir beaucoup de choses et de bouleverser le monde entier pour atteindre son but! Et, même si l'on admettait qu'il puisse se laisser troubler pendant un moment, il reprendrait sans aucun doute ses esprits ensuite! Qu'aurons nous gagné de cet instant de confusion?

LA FORCE DU YETSER HARA

"Le Satan dénonciateur" que nous venons troubler n'est autre que le yetser hara (penchant au mal) qui détourne l'homme du droit chemin et qui, ensuite, le dénonce devant son Créateur pour détruire son âme, comme le disent nos Sages: "C'est le Satan, qui est le yetser hara et qui est l'ange de la mort". Quelle est l'arme principale du yetser hara?

Le yetser hara s'efforce d'envelopper l'homme de brouillard épais afin que la lumière de la vérité n'atteigne pas son esprit. "Tu installes les ténèbres et c'est la nuit": ce verset décrit notre monde qui ressemble à la nuit, nous disent les Sages. Cela nous évoque l'image d'un homme assoupi, qui a l'impression qu'il ne peut bouger. Pourtant, dès qu'il ressentira un appel spirituel quel qu'il soit, il s'éveillera à la vie. II comprendra que la sensation d'impuissance qu'il éprouvait était simplement le fruit de son imagination mais qu'en réalité, son corps fonctionne normalement à condition qu'il fasse preuve d'une volonté de réagir

LA PETITE LAMPE QUI OUVRE LES YEUX

Ce n'est pourtant pas tout un chacun qui réalise qu'il est entouré de ténèbres. L'homme peut demeurer dans l'obscurité sans en être conscient. Il se croit même au paradis, comblé! Cette attitude ressemble à celle d'une personne assise dans une pièce obscure, à contempler des images projetées sur le mur. Dans cette pièce sombre, il n'est pas capable de distinguer l'imaginaire de la réalité... Cet homme là n'a pas idée de rechercher la lumière car celle ci ne lui manque pas!

Mais dès que l'on aura allumé une petite lampe, tout s'éclaircira immédiatement. Le faisceau lumineux rappelle les personnes présentes à la réalité. Cette faible lumière de la lampe suffit à supplanter la lumière des images projetées, pourtant mille fois plus fortes et brillantes qu'elle. Car l'image n'est qu'imagination tandis que la lumière de la lampe révèle la vérité.

Ce moment suffit à montrer à l'homme que tout ce qu'il "voit" sur le mur n'est qu'un amalgame de ténèbres et d'illusion, grâce auquel le Satan parvient à prendre l'homme dans ses filets.

La sonnerie du Choffar a la faculté d'éveiller, dans l'âme du Juif endormi, une perception spirituelle qui lui permet de sentir, ne serait ce qu'un instant, une élévation spirituelle. A cet instant là, le Satan se trouble, c'est là que se révèle sa faiblesse. En effet, la muraille dont il a entouré l'homme est ouverte, une fine brèche s'est produite, par laquelle la lumière spirituelle est susceptible de s'infiltrer et d'illuminer l'âme juive.

Heureux est celui qui ouvre les yeux à ce moment là et qui découvre la lumière de la vérité. Cet instant l'accompagnera tout au long de l'année et lui rappellera constamment que l'homme plongé dans le gouffre du monde matériel est, finalement, semblable à une personne assise dans une pièce obscure qui contemple des images projetées sur le mur.

Or la lumière forte, éblouissante, où est elle? Où peut on la trouver? Cette lumière, c'est la Torah...

(Extrait du Recueil de Dinim du Kollel Beth David de Bné Braq)



A PROPOS DE L'AUTEUR
le Collel Beit David de Bnei Braq
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