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Examen...de conscience!

Après les examens, les vacances ? Pas si vite ! Il nous reste encore une épreuve, et non des moindres : l’auto-examen. Le programme n’est pas fini…
Ca y est les vacances sont bien là ! Pour certains le départ est proche, les valises sont bouclées ; pour d’autres le rythme change même si les voyages ne sont ou ne peuvent êtres programmés.

Pour bon nombre de jeunes, les examens ont clôturé la fin d’une année scolaire ou universitaire plus ou moins bien remplie. Le succès, l’échec laissent différents goûts chez ceux qui les vivent ou les subissent.

Il  y a néanmoins certains examens qui n’existeront jamais de manière formelle : ceux qui pourront témoigner d’un apprentissage et d’une progression dans l’univers des relations humaines

Pas de questions, de travaux pratiques et autres examens sur un sujet ô combien fondamental, car conditionnant l’équilibre même de différentes structures dans lesquelles nous évoluons au quotidien.

Alors il serait peut être intéressant de nous « examiner » nous-même à ce propos et d’essayer de réfléchir aux différentes zones de progressions qui ont été les nôtres sur des sujets tels que, la maîtrise de la colère, l’apprentissage du don, le travail sur la compassion, la recherche des honneurs, la gestion des rancoeurs…

Les sujets ne manquent pas et les possibilités de progression les concernant sont infinies.

Arrêtons nous un instant sur un domaine qui nous touche tous, à différents niveaux ; la colère !

Ce défaut, peut nous entraîner dans des situations extrêmes et parfois un moment de colère non maîtrisée peut avoir des conséquences sur des années.

Cette colère, qui est définie par nos maîtres comme semblable à l’idolâtrie, d’où provient-elle ?

La colère prend essentiellement son origine dans la difficulté que nous avons  à accepter que la réalité ne soit pas nécessairement à l’image de ce qu’elle  aurait dû être d’après nous.

Nous véhiculons tous des schémas sur la manière dont les choses doivent se passer et plus particulièrement au niveau des relations humaines. Chacun d’entre nous à une vision très claire de la manière dont on doit se conduire dans telle et telle situation de vie. Et puis voila qu’un autre ne réagit pas comme nous l’imaginions, ne fonctionne pas comme nous pensons. ..

 Etre prêt à accepter que la réalité ne sera pas toujours comme nous l’aurions pensée, voici le début du travail a effectuer sur ce sujet.

Cela exige de notre part de cultiver une certaine souplesse d’esprit car être prêt à imaginer  que ce qui nous a toujours paru comme une évidence ne l’est peut être pas pour tout le monde relève pour bon nombre d’entre nous de l’exploit !

On ne nous demande pas nécessairement d’abandonner toutes nos manières de voir les choses, mais d’avoir simplement la souplesse d’esprit de penser que nos définitions ne sont peut être pas vraies dans l’absolu.

Ce travail sur la rigidité de nos schémas, nous permettra de ne point réagir immédiatement quand un événement ne se passe pas comme nous l’aurions désiré, et a partir de là nous arriverons à élaborer une réaction qui ne sera pas sous tendue par l’émotion du moment mais bien plus par notre réflexion.

Pour cela il faut :

•    Être capable du supporter l’instant difficile en s’empêchant d’être dans une réactivité immédiate.

•    Bloquer ce désir d’utiliser la violence de l’explosion pour obtenir ce que l’on désire.

•    Arrêter d’utiliser ce rapport de force à notre avantage afin de faire plier l’autre.

•    Se rappeler que même si ce système obtient des résultats, le regard que porte sur moi  celui qui l’a subit, n’est sans doute pas très admiratif, et que dés que le rapport de force disparaît cette colère n’aura plus aucun effet.


Ce n’est point facile au début, mais cela permet après coup de réaliser qu’une réaction immédiate n’aurait rien arrangée bien au contraire.

En hébreu, cette capacité à savoir supporter, s’appelle de la Savlanout, terme que nous traduisons généralement par patience.

Ce mot définit une attitude qui n’est pas simple à adopter. « Supporter » une situation et ne pas réagir immédiatement, repenser à nos schémas, réfléchir à la raison pour laquelle elle nous voudrions nous mettre en colère, penser à une manière plus adéquate de faire passer notre message à la personne qui est en face ; voila des zones de progression importantes pour lesquelles aucun diplôme n’est délivré, mais pour qui la réussite ne sera pas juste un moment de joie ponctuelle mais bien plus une transformation durable qui changera l’atmosphère de notre existence.
 


A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin Elie LEMMEL
Après des études en Yechiva (Israel et France) et l'obtention d'une semih'a il dirige depuis 1995 l'association Arakhim France. Il crée en 2000 l'association LEV, le site internet Lamed.fr, et en 2002 la maison de la famille. Directeur du journal VDJ, il intervient régulièrement à la radio et tient une chronique sur ActuJ. Membre du comité d'ethique de RAMBAM france il crée par ailleurs l'émission Chalom RAV sur TFJ. Conférencier international, il intervient sur de nombreux sujets et plus particulièrement sur celui de la famille;
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COMMENTAIRE(S) DE VISITEUR(S)  1
Patience et Tolérance - 3 Juillet 2012 - par Caleb Brigitte <brigitte@stanislas.org>
J ai parle récemment à Jérusalem de savlanout et sovlanout :patience et tolérance ,2 qualités qui,en hébreu ,ont la même racine סבל.
2 qualités qui se travaillent :devoir de vacances et de vie !Brigitte Lea Caleb
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