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Les Arabes veulent toujours détruire IsraëlPendant 45 ans, l'Etat d'Israël s'est défendu avec une force et une détermination qui ont, en 1993, laissé les Arabes groggy. Israël aurait dû à ce moment pousser son avantage, pour obtenir une fois pour toutes, la reconnaissance de son droit à exister.

En juin dernier (2001), la télévision palestinienne a diffusé un sermon donné à la mosquée de Gaza dans lequel l'imam Ibrahim Madi faisait la déclaration suivante : "Si Dieu veut, cet état injuste qu'est Israël sera effacé; cet état injuste que sont les États-Unis sera effacé; cet état injuste qu'est la Grande Bretagne sera effacé."

ISRAËLIENS ET AMERICAINS: VERS UNE CAUSE COMMUNE ?

Même si la situation américaine semble très différente de celle d'Israël, les remarques du Sheikh Madi nous rappellent que les forces de l'Islam fondamentaliste les voient comme semblables.

Cette douce admonestation du Sheikh revient à l'esprit lorsque les efforts des Palestiniens pour construire leur arsenal et les attaques continuelles contre les civils israéliens sont exposées ces temps-ci. L'attentat le plus récent a été mené contre une salle de cérémonie jeudi dernier, quand un Palestinien a utilisé un fusil d'assaut pour tuer cinq Israéliens (NDLR : nombre diffusé au moment où l'auteur a écrit cet article) et plus de 30 blessés, nombre de victimes beaucoup plus faible que si les explosifs qu'il portait avaient explosé comme prévu.

Même si la situation américaine semble très différente de celle d'Israël, les remarques du Sheikh Madi nous rappellent que les forces de l'Islam fondamentaliste les voient comme semblables. Aussi, si nous avions besoin de nous souvenir que la guerre contre le terrorisme va bien au-delà de la campagne en Afghanistan, les Palestiniens offrent là un puissant rappel. Le régime islamique militant en Afghanistan est peut-être passé à l'histoire, l'islamisme militant lui est toujours présent.

Osama bin Laden a déclaré il y a de nombreuse années la djihad contre tous les Chrétiens et tous les Juifs, et son ami le Mollah Omar, le dictateur Taliban, a évoqué publiquement "la destruction de l'Amérique", qui, espérait-il, devait intervenir "dans un temps très proche". Le fait que les leaders islamiques militants souhaitent le même sort à Israël ne devrait surprendre personne. Le plus puissant d'entre eux, le leader suprême d'Iran l'Ayatollah Ali Khamenei, a récemment appelé à ce que "la tumeur cancéreuse qu'est cet état soit retirée de la région."

Les deux situations sont bien sûr différentes. La djihad contre les États-Unis est plus récente, moins avancée, et moins soutenue par les éléments musulmans non islamiques. Mais, surtout maintenant, les États-Unis ayant formellement déclaré la guerre au terrorisme, la cause des deux états devient de plus en plus commune.

UNE ERREUR STRATEGIQUE ET HISTORIQUE

Au lieu d'être considérées comme des concessions stratégiques visionnaires, destinées à mettre une fin au conflit, les concessions israéliennes furent interprétées comme des signes de la démoralisation d'Israël.

Comme nation cible, Israël est un peu plus expérimenté. La tentative de détruire l'état juif se poursuit depuis sa naissance en 1948. Pendant plus d'un demi-siècle la majorité des Arabes ont constamment considéré l'état d'Israël comme une donnée temporaire, un ennemi dont ils pourront un jour se débarrasser, pour autoriser, au mieux, les Juifs à vivre comme un peuple soumis en "Palestine". Au pire, qui sait?

Quand Israël a été créé, les Arabes ont naturellement cru qu'ils allaient le détruire. Mais Israël a fait quelque chose de bien. Pendant 45 ans, l'état s'est défendu avec une force et une détermination qui ont, en 1993, laissé les Arabes groggy. Israël aurait dû à ce moment pousser son avantage, pour obtenir une fois pour toutes, la reconnaissance de son droit à exister.

Au lieu de cela, les Israéliens ont commis ce qui est devenu l'erreur historique de se relâcher. Plutôt que de poursuivre la victoire, ils ont offert des compromis avantageux à leurs deux principaux ennemis les Syriens et les Palestiniens.

Comme on pouvait le prévoir, ces offres se sont retournées contre eux : au lieu d'être considérées comme des concessions stratégiques visionnaires, destinées à mettre une fin au conflit, elles furent interprétées comme des signes de la démoralisation d'Israël. Le résultat fut que les espoirs arabes de détruire Israël par la force des armes et un regain de violence reprirent de la vie. La diplomatie, en d'autres termes, fit renaître sans le vouloir les rêves arabes d'éradiquer l'état juif.

Il est évident que ce mur de rejet arabe fait du mal à Israël, l'empêchant de mener une vie comme une nation normale, soumettant sa population à des attaques meurtrières, et le forçant à prendre des mesures sévères contre ses voisins. Mais Israël prospère malgré ces attaques, se prévalant d'un haut niveau de vie, d'une politique démocratique et d'une culture vivante.

UN REVIREMENT NECESSAIRE

L'ironie majeure de cette situation est que ce sont les Arabes qui paient le prix le plus élevé de leur désir de destruction. La concentration des Arabes en vue de faire du mal à l'état juif a empêché un peuple digne et talentueux de réaliser ses potentiels.

Cela signifie qu'ils négligent tout ce qui pourrait améliorer leur propre niveau de vie, ouvrir leurs processus politiques en vue d'atteindre un état de droit. Le résultat est évident : les Arabes sont les leaders mondiaux en dictatures, états bandits, conflits violents et dépenses militaire.

Obtenir que les Arabes se réconcilient avec l'existence d'Israël est plus facilement dit que fait. Cela reste la seule solution, maintenant et à l'avenir. Seul un mouvement du coeur permettra de conclure ce conflit centenaire et à Israël d'atteindre la normalité, et donnera aux Arabes une chance de progresser sur le chemin de la modernité.

Le monde extérieur, toujours pressé de résoudre le conflit Israélo-Arabe, ne pourra vraiment aider qu'en prenant conscience de la donnée de base qu'est le rejet permanent d'Israël par les Arabes.

Cette interprétation du conflit Israélo-arabe met le blâme sur les Arabes, ce qu'on a peu l'habitude de faire ces temps-ci. La compréhension commune a viré tellement, que même des Israéliens ont tendance à considérer que l'acceptation d'Israël par les Arabes est un fait accompli, transférant le poids de l'action sur Israël sous la forme de concessions (transférer les hauteurs du Golan, des quartiers de Jérusalem, etc.).

Mais si cette position était crédible en 1993, la rhétorique enflammée et les roulements de tambour des Palestiniens et le rythme de leur violence démontre que tout ceci n'a été qu'un mirage.

Israël a maintenant la tâche peu enviable de convaincre les Arabes que leurs rêves de destruction échoueront. Dans les faits cela se traduit par force et résolution. Cela signifie devenir craints et pas aimés. Ce processus ne sera ni plaisant à l'intérieur, ni populaire sur le plan international. Mais quel choix y a-t-il ? L'échec du processus de négociation d'Oslo a montré avant tout que toute tentative pour une solution rapide est vouée à l'échec.

Comprendre le conflit de cette manière a des implications profondes. Cela signifie que le monde extérieur, toujours pressé de résoudre le conflit Israélo-Arabe, ne pourra vraiment aider qu'en prenant conscience de la donnée de base qu'est le rejet permanent d'Israël par les Arabes. Il doit reconnaître la situation difficile où se trouve Israël, accepter son besoin d'être dur et faire pression sur les Arabes pour changer fondamentalement de direction.

Pour beaucoup de gouvernements, y compris celui des États-Unis, cette approche requiert un changement à 180° par rapport à leur politique actuelle de baser un succès dans les négociations sur des concessions de la part d'Israël.

Un tel retournement politique ne sera pas facile, mais c'est une condition préalable indispensable à quiconque a l'ambition de mettre un terme au conflit Israélo-Arabe.



A PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel PIPES
Daniel Pipes est le directeur du Middle East Forum. Chroniqueur au New York Post et au Jerusalem Post, il est l'un des principaux spécialistes américains de l'Islam et du Moyen-Orient. Son site Internet, www.DanielPipes.org propose des archives de ses interviews et de ses articles parus dans la presse internationale.
  Liens vers les articles du même auteur (3 articles)


COMMENTAIRE(S) DE VISITEUR(S)  5
Des origines du fanatisme.... - 15 Juin 2006 - par DRESLER Thomas
S'il est vrai, comme on l'entend si souvent, que l'islamisme style Al-Quaida prospère en raison des situations de détresse socio-économiques, il faut garder en tête que la plus grande partie du monde arabo-musulman ne doit nullement ses nombreux problèmes au conlit israélo-arabo-palestinien : ce ne sont pas les chars de Tsahal ou les implantations de Cisjordanie qui sont responsables de la pauvreté endémique dans les faubourgs de Rabat, Alger, Téhéran, Djarkarta ou Karachi....
En clair, le Proche-Orient n'est jamais qu'un foyer de cristallisation des rancoeurs et des frustrations de l'immense masse du monde arabo-musulman. Sans doute faudra-t-il que les chefs de la Ligue Arabe songent un jour à cesser de vomir sur Israel, se récupérer la cause palestinienne pour enfin se pencher sur leurs problèmes à eux (pauvreté, corruption, absence de vraie démocratie, etc...)
la haine des arabes - 28 Octobre 2005 - par collignon bernard
Pas seulement les arabes, les iraniens s'y mettent aussi. Les opinions se retournent contre eux, un de mes copains n'ose plus critiquer Israêl à haute voix, il est écoeuré, il dit qu'on le prend pour un antisémite et qu'il la ferme... Sans blague, t'es sûr ?...
les arabes veulent toujours détruire jerusalem - 20 Juin 2005 - par mellit nour <mellit@voila.fr>
Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation.
Je suis une arabe et le seul souhait que je fais est qu'Israël vive en paix et qu'un Etat Palestinien le puisse aussi.
Il est regrettable et triste que cette haine entre ces deux peuples soit encore d'actualité!
Je me fait le rêve avant de mourir que ces deux peuples vivront un jour en paix....Je suis une grande utopiste
Mes amitiés au peuple juif.
Une arabe
Israël avant poste de la Démocratie mondiale. - 1 Novembre 2004 - par Yann Bordas
Probablement, ce que les régimes arabes entourants Israël détestent le plus c'est la Démocratie. Les extrêmistes musulmans testent en "petit" en Israël, ce qu'ils feront en "grand" en Occident. (le 11 Septembre en est est l'illustration parfaite).Il faudrait faire voter a l'ONU une Résolution reconnaissant la Démocratie comme le seul régime polititique valable, et comme modèle d'organisation pour le genre humain.La Démocratie mondiale est le point de passage obligé pour toute l'Humanité.
Poser le projet, c'est donner une perspective politique qui permet de recentrer le débat mondial: se donner les moyens de rassembler l'Humanité dans une société démocratique.
Démocrates de tout pays unissez-vous !
Oui il y a un combat démocratique mondial, et
Israël en est l'avant poste.
Y.B.
Israël avant poste de la Démocratie mondiale. - 1 Novembre 2004 - par Yann Bordas
Probablement, ce que les régimes arabes entourants Israël détestent le plus c'est la Démocratie. Les extrêmistes musulmans testent en "petit" en Israël, ce qu'ils feront en "grand" en Occident. (le 11 Septembre en est l'illustration parfaite).Il faudrait faire voter a l'ONU une Résolution reconnaissant la Démocratie comme le seul régime polititique valable, et comme modèle d'organisation pour le genre humain.La Démocratie mondiale est le point de passage obligé pour toute l'Humanité.
Poser le projet, c'est donner une perspective politique qui permet de recentrer le débat mondial: se donner les moyens de rassembler l'Humanité dans une société démocratique.
Démocrates de tout pays unissez-vous !
Oui il y a un combat démocratique mondial, et
Israël en est l'avant poste.
Y.B.
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