Réalité
Au cours des débats    qui ont eu lieu aux Nations Unies en 1947, à propos de la Palestine,    les dirigeants arabes ont clairement exprimé leur volonté de détruire    le futur Etat juif. Le général Hussein, porte-parole du Haut Comité    arabe de Palestine, déclara aux Nations Unies le 24 novembre 1947:
" La ligne de partage    proposée ne sera rien d'autre qu'une ligne de feu et de sang. "
Cinq jours après,    l'ONU vota le partage, et les Arabes déclenchèrent leurs opérations    de guerre: routes minées, localités juives privées de moyens    de communication, convois attaqués. Une semaine après le vote    de l'ONU, 105 Juifs avaient déjà été tués.
Des attentats eurent lieu    à Jérusalem: plus de 50 hommes, femmes et enfants furent tués.    36 étudiants de l'Université Hébraïque furent massacrés    sur une route près de la capitale. Les locaux de l'Agence Juive furent    gravement endommagés. Un convoi fut attaqué sur la route de l'hôpital    Hadassah, au Mont Scopus: 77 médecins, infirmières et scientifiques    juifs y trouvèrent la mort.
En janvier 1948, les premiers    détachements de l'Armée arabe de Libération - composée    de mercenaires recrutés dans tous les Etats arabes- arrivèrent    de Syrie et de Jordanie. Et attaquèrent les villages juifs.
Les Nations Unies condamnèrent    les Etats arabes pour avoir ainsi déclenché les hostilités    La Commission des Nations Unies pour la Palestine fut toutefois empêchée    d'agir en faveur des populations civiles juives, du fait du refus de coopération    opposé par les Britanniques. qui restaient les maîtres de la Palestine    jusqu'au 15 mai. Dans un compte rendu devant le Conseil de Sécurité    des Nations Unies, le 16 février 1948, la Commission s'exprima ainsi:
" De puissants intérêts    arabes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la    Palestine, bloquent la résolution de l'Assemblée Générale.    On s'efforce, de façon délibérée, de modifier par    la force le partage envisagé. "
Trygve Lie, qui était    alors secrétaire général des Nations Unies, note dans son    livre autobiographique " In the Cause of Peace "(" Pour servir    la paix "):
" Le chaos s'installe    en Palestine dès la première semaine de décembre 1947.    Les Arabes avaient répété inlassablement qu'ils s'opposeraient    au partage par la force. Ils paraissent déterminés à accomplir    cette décision en attaquant la communauté juive de Palestine."
Les Arabes ne renièrent    jamais cette responsabilité qu'ils revendiquèrent au contraire.    Le général Hussein déclara au Conseil de Sécurité    des Nations Unies, le 16 avril 1948:
" Les représentants    de l'Agence Juive nous dirent hier qu'ils n'étaient pas les agresseurs,    que c'étaient les Arabes qui avaient commencé le combat.    Nous ne l'avons pas démenti. Nous avons dit au monde entier que nous    allions nous battre."
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies se révéla    défaillant dans l'application de la résolution du partage. Les    Etats-Unis proposèrent alors une administration temporaire sur la Palestine,    en attendant de nouvelles négociations. L'Assemblée Générale    tint une session spéciale. A la suite de laquelle on décida d'envoyer    un "médiateur".
La résolution de    partage ne fut jamais officiellement suspendue, ni abrogée. Elle demeura    en vigueur et l'Etat d'Israël vit le jour le 14 mai, lorsque les Britanniques    mirent fin à leur autorité. Cinq pays arabes (Egypte, Syrie, Transjordanie,    Arabie Saoudite et Irak) envahirent immédiatement lsraël, avec    le but avoué de " jeter les israéliens à la mer ".
Le 15 mai 1948, Azzam Pacha,    secrétaire générai de la Ligue arabe, dit au Caire:
" Cette guerre sera    une guerre d'extermination et un massacre grandiose dont on parlera comme des    massacres commis par les Mongols et des Croisés ".