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Paracha Béhar

"Pourtant même alors, quand ils se trouveront dans le pays de leurs ennemis, je ne les dédaignerai ni les repousserai au point de les anéantir et d'annuler mon alliance avec eux, car je suis l'Eternel leur Dieu. "
(Lévitique, 26, 44)

La défense de causer du tort à son prochain se trouve exprimée à deux reprises dans notre SIDRA dans l'espace de quelques versets.

C'est qu'en vérité il y a deux façons bien différentes de léser son prochain. On peut le faire matériellement -en lui occasionnant une perte d'argent -ou moralement - en le blessant au plus profond de lui-même.

Les deux lésions sont strictement interdites.


Matériellement, soit le vendeur, soit l'acheteur peut essayer d'abuser de l'ignorance de l'autre, de son incompétence, de la nécessité dans laquelle il se trouve d'acheter ou de vendre suivant le cas. La faiblesse de l'autre dans un domaine quelconque peut nous inciter à le tromper, aussi bien sur le prix que sur la qualité ou la quantité, bref à lui causer un préjudice matériel plus ou moins grand.

C'est là un grand péché vis-à-vis de notre prochain, mais en même temps aussi une faute grave vis-à-vis de Dieu.


On peut causer du tort encore d'une autre manière. On peut blesser son prochain moralement.

Le préjudice qui lui est causé de la sorte est bien plus sérieux qu'une simple perte matérielle. Aussi la Torah a-t-elle ajouté (25, 17) : " Ne causez pas de tort l'un à l'autre et redoutez votre Dieu, car je suis l'Eternel, votre Dieu ". Ici, plus encore que pour le préjudice matériel, l'Eternel châtiera le coupable, même s'il est possible à celui-ci de se justifier en prétextant qu'en réalité il ne voulait pas de mal à son prochain.


C'est que l'abus d'ordre moral est des deux de beaucoup le plus grave. On peut, en effet, toujours et facilement, réparer la perte matérielle causée si l'on regrette d'avoir mal agi. On peut bien plus difficilement réparer une blessure morale, car on ne peut pas l'estimer à sa juste valeur, ignorant la profondeur et l'étendue du mal causé.


Aussi est-il indiqué d'être très prudent et très regardant dans ce domaine; de ne jamais blesser son prochain par une remarque fâcheuse, de ne jamais lui faire honte, bref de ne pas lui causer la moindre blessure ni le moindre préjudice moral ou matériel.

 

 


QUESTIONS

 

I) Est-il bien courageux de tromper quelqu'un qui est faible ? Pourquoi ?


2) Quels sont les arguments qui peuvent nous pousser néanmoins à le faire et contre lesquels il nous faut nous défendre ?


3) Dans quel cas est-ce bien l'acheteur qui peut causer du tort au vendeur ?


4) Est-il permis de rappeler à quelqu'un un péché qu'un jour il a commis ? Pourquoi ?


5) Donnez des exemples de blessures morales qu'un homme peut causer à son prochain.


6) Pourquoi un tort moral est-il plus difficilement réparable qu'un préjudice matériel ?


7) II est défendu de demander à un marchand le prix d'un de ses articles si l'on n'a pas du tout l'intention d'acheter un tel article, Que pensez-vous de cette interdiction ?



A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin Jean SCHWARZ
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