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Un miracle à Raand#8217;ananaLe chabbat de la paracha Beha'alote’ha a été particulièrement poignant pour la plupart des membres de la synagogue de l'école Horev et du Kollel communautaire de Ra'anana (banlieue nord de Tel Aviv).
En effet, il y a trois ans, un miracle a eu lieu pendant la lecture de cette section. Oui, un vrai miracle s’est accompli devant nos propres yeux! Un mois environ avant ce chabbat, une petite fille de trois était tombée du deuxième étage, et avait heurté de la tête le sol en ciment. Atteinte d’un traumatisme crânien très grave, elle avait été transportée immédiatement à l’hôpital pour enfants Schneider de Petah Tikva. Les médecins les plus compétents n’ont pu empêcher la montée vertigineuse de la pression dans son cerveau et elle est tombée dans un coma très profond qui s’est aggravé jusqu’au jeudi après-midi, trois semaines plus tard.

Les médecins ont alors abandonné tout espoir de la sauver. En vérité, les neurochirurgiens ont affirmé que son cerveau était endommagé de manière irréversible et ont estimé que son état était équivalent à une mort cérébrale et qu’elle ne survivait que grâce aux appareils lui insufflant de l’oxygène dans les poumons.

Deux jours plus tard, chabbat Beha’alote’ha, l’enfant, à la surprise totale de l’équipe médicale, recommença à respirer partiellement de façon autonome. Elle avait retrouvé le chemin du processus de retour à la vie. Apparemment, il s’agissait bien d’un miracle médical, mais les médecins ne savaient pas si, en revenant de l’état végétatif où elle était plongée, elle retrouverait toutes ses facultés motrices et mentales.

D.ieu merci, cette enfant est désormais en parfaite santé.

Croyez-vous aux miracles? Moi, oui, spécialement après l’avoir vécu de mes propres yeux. Je crois également en Rachi et dans le pouvoir de l’étude de la Torah! Qu’ont-ils bien à faire avec cet événement?

Rachi, dans son premier commentaire sur cette paracha, demande pourquoi le mot Beha’alote’ha, “élever” les lumières, est utilisé pour parler de l’allumage de la Ménora par Aaron. La réponse est que la Torah nous enseigne qu’Aaron devait maintenir allumées les mèches jusqu’à ce que la flamme, chalhevet, s’élève d’elle-même. En quoi cela est-il de si grande portée? C’est parce que cette petite fille s’appelle Chalhevet.

Ce chabbat, plus de deux cents résidents de Ra’anana, les parents d’élèves de l’école et des jardins d’enfants du centre toranique Horev ainsi que ceux qui étudient au Kollel communautaire, s’étaient rassemblés à Zi’hkon Yaakov pour participer à quelques heures intensives d’étude de Torah. Le samedi matin, alors que Chalhevet était au seuil de la mort, le conférencier expliqua à son auditoire que peut-être Rachi nous disait que, de même qu’Aaron devait allumer les mèches de telle sorte que la flamme, chalhevet, s’élève de par sa propre force, de même notre petite Chalhevet vivrait un miracle et qu’elle se lèverait toute seule. Là-dessus, il fut décidé que toute l’énergie spirituelle de ce Chabbat plein serait consacrée à sa guérison.

A notre retour à Ra’anana, après Chabbat, son père nous révéla que Chalhevet avait commencé partiellement à respirer au même moment où nous lisions le verset commenté par Rachi. Peut-être, trouvez-vous présomptueux de relier ce miracle au pouvoir de l’étude de la Torah? C’est parce que vous ne connaissez pas la suite de cette histoire.

Il s’est avéré que durant les trois semaines de coma de Chalhevet, plusieurs d’entre nous ont rendu visite à son père à l’hôpital afin de lui apporter notre soutien. Par extraordinaire, il trouvait malgré tout la force d’étudier la Torah pendant cette terrible épreuve. Je peux témoigner personnellement que chaque fois que nous avons étudié ensemble, l’état du cerveau de Chalhevet, mesuré par un indicateur de pression, s’améliorait légèrement, pour revenir à l’état critique après que nous ayons cessé l’étude. Ce phénomène ne s’est pas déroulé une ou deux fois mais de nombreuses fois pendant cette période.

Cependant, la force de notre étude n’était pas suffisante pour sortir Chalhevet de son coma. Mais par contre, le mérite et la puissance de notre étude et de nos prières communes pendant ce Chabbat furent assez efficaces pour l’en faire sortir et la remettre sur les rails de la guérison.

Tout Juif intelligent et rationnel qui se bornerait à contempler cette adorable fillette, aujourd’hui en parfaite santé et heureuse, et qui réfléchirait aux événements liés à sa guérison miraculeuse, serait amené obligatoirement à conclure qu’un lien indissoluble unit incontestablement le peuple juif, la Torah et D.ieu Tout-Puissant.

Puisse D.ieu bénir Chalhevet et toute la famille Taller et leur donner santé, satisfaction et bonheur.



A PROPOS DE L'AUTEUR
le Rabbin David HORWITZ
Le rabbin Dovid Horwitz vient des Etats-Unis et habite Ra’anana avec sa femme et ses huit enfants. Il dirige le Kollel communautaire de Ra’anana. Le centre toranique Horev de Ra’anana a été créé par le Rabbin Israël Danziger. Il est composé d’un jardin d’enfants et d’une école et rassemble beaucoup d’enfants dont les parents sont des nouveaux immigrants (notamment de France).


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