Logo Lamed.frhttp://www.aish.comAccueil Lamed.fr
...
.

Paracha

.
...
...
.

Soutenez-nous

.
...
Paracha / Le 'Hazan de Lausanne back  Retour

Le 'Hazan sur Ki Tétsé

Le procès à Paris des "blousons dorés", les émules de "M. Bill", venant après ceux, très nombreux, des "blousons noirs" et autres " ballets roses ", nous ont révélé les bas-fonds d'une société pourrie. Le jeune voyou, une fois lancé sur le chemin glissant de la débauche et du crime ne se contente plus de revendiquer à lui seul cet "honneur".
II cherche à s'organiser en bande ou en "club" (c'est plus élégant), et entraîne avec lui tous ceux qui ont la conscience fragile et la morale en veilleuse.

La Torah, oeuvre éternelle, se devait de prévoir ce fléau de notre temps. En effet, elle consacre un chapitre spécial aux "blousons noirs", aux jeunes dévoyés. Il s'agit du sorér oumoré, zolél vessové, qui, pour satisfaire ses vices, commence par désavouer ses parents, pour se rallier ensuite à cette "nouvelle vague" ...

La "nouvelle vague" veut se défaire de la tutelle des "croulants" et sous le prétexte fallacieux d'un "réalisme" auquel les "vieux" ne comprennent rien, elle veut se frayer un chemin, bousculant tout sur sa route.

Par la sévérité avec laquelle le dévoyé est puni par la Torah, celle-ci voulait surtout épargner au monde la triste vision d'une jeunesse délinquante qui déshonore notre siècle.
Nous lisons dans notre paracha l'ordonnance suivante:

"Si tu réclames un gage de ton prochain en garantie d'un prêt que tu lui as consenti, ne va pas chez lui pour en prendre possession. Tu attendras dehors, et l'homme qui est ton débiteur te sortira le gage au dehors. Mais s'il s'agit d'un homme très pauvre, qui devrait se défaire de sa literie, tu ne t'en serviras pas pour la nuit. Tu lui rendras tous les soirs ces objets afin que le pauvre puisse coucher dans son lit et pour qu'il te bénisse. Dieu, Lui, considérera ton acte comme une véritable charité".

Quel est le pays civilisé, soit de l'antiquité, soit des temps modernes, qui puisse se prévaloir, dans sa législation sociale, d'un telle délicatesse ?

Certes, dans la plupart des pays démocratiques, des organisations sont créées pour défendre les intérêts des pauvres et des déshérités. Mais ici, il s'agit d'une loi, et, de surcroît, celle-ci ne se contente pas de défendre les intérêts du pauvre, mais prend également en considération sa sensibilité et la blessure d'amour-propre que cause nécessairement à chaque homme le fait de pénétrer dans sa maison pour saisir un gage, ou le fait de devoir se séparer d'un objet personnel de première importance.



A PROPOS DE L'AUTEUR
Zoltan BERKOVITS
  Liens vers les articles du même auteur (42 articles)


Emettre un commentaire
 Nom
 Prénom
 Email *
 Masquer mon email ?
Oui  Non
 Sujet
 Description (700 caractères max) *
 * Champs obligatoires
...
.

Outils

MODIFIER LA TAILLE DU TEXTE
.
...
...
.

Et aussi...

.
...